Les accidents, c’est un peu la bête noire des loueurs de véhicules. Cela demande non seulement du temps de gestion supplémentaire, mais il faut surtout immobiliser le véhicule le temps des réparations. Pour peu que vous ayez une petite flotte, cela peut rapidement devenir problématique et impacte dans tous les cas l’activité et votre chiffre d’affaires. C’est pour cela que le taux de sinistralité est un indicateur clé à surveiller.
Le taux de sinistralité, c’est la boussole des assureurs, l’information principale qu’ils utilisent pour savoir s’ils sont rentables ou pas. En pratique, ce taux correspond au ratio du coût des sinistres pour lesquels l’assureur a versé un dédommagement, par rapport au montant des primes d’assurance perçues.
Peut-être, vous dîtes-vous qu’il serait également intéressant de calculer le nombre d’accidents survenus sur une période donnée, par rapport au nombre de véhicules disponibles à la même période ; mais en l’absence de précisions sur la gravité des sinistres et leur coût, cela ne vous avancerait pas beaucoup, car ce n’est pas tant le volume de dégâts constatés lors de l’état des lieux, que leur gravité qui importe.
En réalité, plus vos clients causeront d’accidents ayant un coût plus élevé que la franchise, plus votre assureur devra vous dédommager. Ce qui n’est clairement pas dans son intérêt. Et comme il faut bien qu’il y en ait un qui paye, vous pouvez être sûr que la facture sera pour vous. Dit plus simplement, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour votre trésorerie : vos primes d’assurance augmenteront, gonflant ainsi le coût de détention de votre flotte, votre TCO.
Dans le même temps, envoyer un ou plusieurs véhicules chez le garagiste réduira le nombre de véhicules disponibles à la réservation, et par conséquent, votre taux de rotation. Si vous n’augmentez pas vos tarifs pour compenser, vos revenus pourraient donc diminuer le temps des réparations.
Comment allez-vous assumer cette augmentation de dépenses ? En piochant dans votre tréso ? En augmentant votre tarif de location au risque d’attirer moins de clients ? En bref, vous êtes perdants sur les deux tableaux.
Effectuer un suivi régulier de votre taux de sinistralité vous permettra d’anticiper et de réajuster le tir (en augmentant la franchise proposée par exemple) avant que cela ne vous coûte trop cher en assurance.
À part si vous avez la malchance de ne tomber que sur de mauvais conducteurs, il faut cependant garder en tête que les accidents sont inévitables dans l’activité de location de véhicules. Changement d’environnement, changement de contexte (certains peuvent se relâcher au volant en vacances), et l’accrochage est vite arrivé.
Pour faire face à ce risque, vous pouvez opter pour la sensibilisation, par des messages de rappel à la prudence par exemple, ou en informant des itinéraires qui peuvent être particulièrement accidentogènes. Mais vous pouvez également choisir de constituer votre flotte de véhicules équipés de radar et de caméras de recul, avec la sonnerie qui va bien pour alerter les conducteurs et réduire les chocs avec un poteau, un mur ou un autre véhicule... De façon générale, proposer à la location des voitures équipées des dernières technologies de sécurité (ainsi que des voitures régulièrement entretenues !) sera déjà un premier pas pour réduire le risque d’accidents responsables. Pensez-y !
Le taux de sinistralité de votre flotte de véhicules de location peut directement vous être fourni par votre compagnie d’assurance. Vous pouvez également le calculer de manière régulière afin d’avoir une meilleure visibilité sur votre activité et anticiper des dépenses supplémentaires à venir.
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